Idées et exemples

Devenir éleveur de chats professionnel : quels conseils ?

Les personnes adeptes de chats ou souhaitant ouvrir un élevage de chats doivent prendre en considération plusieurs paramètres importants. Entre les obligations étatiques et les besoins de l’élevage, le futur éleveur pourrait se perdre. En effet, devenir éleveur de chats ne se limite pas à une infrastructure adaptée mais il y a aussi d’autres investissements à prévoir. Afin de l’aider dans la concrétisation de son projet, ci-après quelques points importants à voir.

Formation et obligations de l’éleveur de chats

Pour devenir éleveur de chats, il faut suivre une formation appropriée et obtenir une attestation de connaissance. Cette formation s’adresse aux éleveurs qui ont plus d’une portée de chats par an. L’attestation de connaissance est délivrée par la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt ou DRAAF et s’obtient après un examen avec questions à choix multiples. Sinon, si l’éleveur possède un diplôme supérieur à l’attestation de connaissance, cette dernière n’est plus nécessaire. Pour plus d’informations, voir les conseils du Mag du Chat pour un élevage réussi.

Avant le 1er Janvier 2016, les élevages de chats dits « familiaux » n’avaient pas de formalités spécifiques à suivre. Actuellement, tous les élevages dits agricoles doivent respecter plusieurs obligations. Parmi celles-ci, il y a l’obligation d’avoir suivi une formation, l’immatriculation à la chambre d’agriculture et la diffusion relative aux annonces de vente. Cette diffusion comporte le numéro de SIRET, l’âge des animaux qui ne devraient pas avoir moins de 8 semaines et le numéro d’identification. Les particuliers qui ne vendent pas plus d’une portée par an peuvent obtenir une dérogation quant à ces obligations.

La règlementation à suivre

Il existe certaines règles et des normes que tout éleveur de chats doit suivre. Les autorités compétentes peuvent effectuer des descentes inopinées auprès des éleveurs afin de contrôler le respect de ces normes. L’hygiène, l’équipement et les installations sont concernés par cette règlementation. En termes d’hygiène, l’objectif est d’assurer la protection des chats et de leur offrir des conditions de vie décentes. Les mesures sanitaires à respecter sont relatives à divers éléments de l’élevage dont la pente du sol, l’aménagement des locaux et la superficie des boxes entre autres.

Les obligations lors des ventes de chats

En ce qui concerne la vente de chats, les documents contractuels et les annonces de vente de chats doivent comporter obligatoirement : le numéro de SIREN de l’élevage, le numéro d’identification du chaton et celui des parents, le nombre de chats issus de la portée, l’âge des chats, la mention de race pour les chats inscrits au Livre des Officiel des Origines Félines ou LOOF. Si le chat vendu n’est pas inscrit dans les registres, il faut inscrire la mention « n’appartient pas à une race ».

Une fois la vente effectuée, d’autres obligations incombent à l’éleveur : l’établissement de l’attestation de vente, la confection de la carte d’identification par carte électronique, l’établissement du certificat de naissance et du certificat vétérinaire, sans oublier le carnet de santé et la vaccination à jour et le livret d’information sur les conseils sur les chats.

Les autres obligations relatives à la profession d’éleveur de chats

En tant qu’entreprise, un élevage de chats doit tenir une comptabilité et faire une déclaration de chiffre d’affaires. En outre, il existe aussi des obligations propres à la profession telles que la tenue de registre des entrées et sorties de chats, la rédaction d’un règlement sanitaire sur l’activité en liaison avec un vétérinaire et la tenue à jour d’un registre de suivi sanitaire qui recense les maladies et les soins apportés aux chats.

Les conseils pour un élevage de chat réussi

Pour qu’un éleveur de chats puisse vivre correctement de son activité, il doit prendre des mesures en termes de charges et d’étude de marché. Concernant les charges, l’éleveur de chats doit y inclure les frais vétérinaires, la nourriture des animaux, l’électricité et l’aménagement des infrastructures, les frais de déclaration de naissance et les frais d’enregistrement au LOOF, l’assurance responsabilité civile professionnelle, les cotisations sociales et les jeux et les jouets des chats.

En ce qui concerne l’étude de marché, l’éleveur doit se poser certaines questions pour trouver les axes d’amélioration de son activité : va-t-il participer ou non à des concours ? À combien va-t-il vendre ses chats ? Quelles sont l’offre et la demande pour son type d’élevage ? Que faire avec les animaux âgés ?

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