Dans la capitale mondiale de la gastronomie, les food truck ont gagné du galon. La preuve, en 2011 ils étaient à peine une cinquantaine. Aujourd’hui, ils seraient près d’un millier. La raison de ce fulgurant succès ? Une cuisine gastro ou healthy, à base d’ingrédients frais et de qualité. C’est sûr, le food-truck est un concept qui a de beaux jours devant lui. Et si vous êtes aussi tenté par cette expérience en voulant lancer votre véhicule itinérant spécialisé dans la gastronomie artisanale, voici les démarches à entreprendre.
Bref historique du food-truck
Concept importé des États-Unis, le food-truck a été créé à l’origine pour restaurer les migrants installés dans le nord du pays avant d’être utilisés par l’armée américaine pour ravitailler les soldats de bons plats frais et chauds. La tendance s’est internationalisée et a touché les pays comme la France où désormais, il n’y a pas une agglomération qui ne propose pas de food-truck. Ce dernier doit son succès grâce à son service rapide, la qualité des plats artisanaux, les ingrédients frais et haut de gamme ou les prix défiant toute concurrence.
Lancez votre business dans les meilleures conditions
La phase initiale de la création consiste à déterminer préalablement le concept. La concurrence étant rude, il va falloir vous démarquer avec une identité culinaire hors des sentiers battus pour faire la différence. Focalisez-vous sur l’offre (cuisine du terroir, crêperie, bar à salades, burger…) et sur le type d’alimentation (bio, vegan …).
Surtout, ne sous-estimez pas la réalisation d’une étude de marché pour connaître vos prochains clients, leurs goûts, leurs habitudes alimentaires, les concurrents ainsi que les zones d’implantation à grande affluence.
Après avoir avez défini les contours de votre identité, il est temps de passer à une phase cruciale du projet : le choix du food truck. Comptez entre 20 et 40 000 euros pour un modèle d’occasion et jusqu’à 100 000 euros pour un camion neuf que vous décorerez et équiperez à votre guise.
Attention, tout comme les restaurants classiques, vous êtes soumis à des exigences de sécurité sanitaire et d’hygiène. D’ailleurs, vous devez vous inscrire à une formation obligatoire en hygiène en restauration commerciale (HACCP).
Les formalités administratives à respecter
Maintenant que votre camion est acquis, il va falloir lui trouver le meilleur emplacement. Car votre situation est toute aussi cruciale que la qualité de votre prestation. Installez-vous dans un endroit offrant une facilité de stationnement, près d’un axe passant, ayant une zone de chalandise suffisante et surtout, comptant de nombreux lieux de vie à l’instar des salles de cinéma ou des commerces.
Avant de pouvoir vous installer à l’endroit désiré, vous devez d’abord obtenir une autorisation d’occupation temporaire auprès de la préfecture ou de la municipalité.
Tout ceci fait, une des étapes administratives ultimes est d’obtenir votre statut juridique. Vous pouvez choisir le statut d’auto-entrepreneur dont les formalités administratives sont allégées, en plus d’une fiscalité plus simple. En optant pour ce régime, vous êtes le seul maître à bord. Un plafond de chiffre d’affaires de 170 000 euros doit néanmoins être respecté. Une autre possibilité est de créer une société et d’opter pour le statut d’EURL qui n’a qu’un associé ou la SARL qui peut être constituée au moins de deux associés.
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