Blessure d’un client ou de visiteurs dans les locaux, perte de documents, intoxication alimentaire, il existe une multitude d’incidents qui engagent la responsabilité d’une entreprise. L’assurance de responsabilité civile professionnelle représente une protection indispensable pour tous les entrepreneurs. Elle a pour rôle de réparer les dommages causés sur autrui lors de l’exercice d’une activité professionnelle. Mais pour que la couverture soit optimale, il convient de choisir le bon contrat en effectuant un travail comparatif.
1 – Faire le point sur les garanties
L’assurance RC Pro a pour objectif de couvrir une entreprise contre les risques liés à l’exercice d’une activité professionnelle. Son rôle est de prendre en charge les frais de défense ainsi que les dommages et intérêts consécutifs à la mise en cause de l’entreprise et dus à des dommages perpétrés sur autrui à cause d’une négligence, d’une erreur, d’une faute ou d’une imprudence du dirigeant, du salarié, de ses matériels et locaux. Le contrat peut être assorti de garanties spécifiques et complémentaires qui protègent davantage l’entreprise et qui sont à choisir lors de l’utilisation d’un comparateur assurance responsabilité civile professionnelle. Parmi elles figure la garantie responsabilité civile exploitation censée couvrir tous les dommages causés aux tiers lors de l’activité quotidienne de la société. Celle-ci peut aussi opter pour une garantie perte financière qui permet de compenser une baisse de chiffres d’affaires à cause d’un sinistre ou d’une protection juridique pour profiter d’une aide en cas de conflits avec des clients ou des fournisseurs, de situations d’urgence, de contrôles fiscaux.
2 – Les exclusions possibles
L’exclusion représente les situations durant lesquelles une garantie ne prend pas effet. Lorsqu’elle s’applique, l’entreprise ne bénéficie donc d’aucune couverture même en cas de sinistres. Ces éléments sont à prendre en compte lors d’une comparaison afin de comprendre les limites du contrat. Parmi les exclusions les plus courantes se trouvent les dommages intentionnels, les amendes ou les dommages provoqués par un phénomène naturel. Normalement, il est possible de trouver la liste de toutes les exclusions dans les conditions générales et les conditions particulières de l’offre. Ces documents sont transmis avec le devis.
3 – Vérifier les franchises
Dans une assurance RC Pro, il existe des franchises désignant les sommes qui restent à la charge de l’entreprise en cas de sinistres et qui ne sont pas prises en charge par l’assureur. Ce paramètre joue grandement sur les coûts du contrat. Les compagnies choisissent généralement entre deux types de franchises à savoir la franchise forfaitaire correspondant à un montant appliqué qu’importe le coût du sinistre ou la franchise proportionnelle qui équivaut à un pourcentage du coût total du sinistre. Plus la franchise est basse, plus la prime de l’assurance sera onéreuse et inversement, si la franchise est importante, l’assuré profitera d’une réduction tarifaire. Les montants minimum et maximum sont toujours indiqués au niveau des clauses du contrat.
4 – Comparer les prix de l’assurance
Le prix d’une assurance constitue un élément important lors de la comparaison des meilleures RC Pro. L’idée n’est pas de choisir le contrat le moins cher, mais celui qui offre le meilleur rapport prix/garanties. Il existe plusieurs paramètres qui influent le coût d’une protection, à commencer par les éléments propres à l’entreprise. Le premier facteur repose sur le chiffre d’affaires : plus il est élevé, plus la RC Pro est onéreuse. La taille de l’entreprise est également très importante. Une grande entreprise de 1000 salariés présente plus de risques qu’une TPE de 5 personnes. L’assureur prend aussi en compte le secteur d’activités. Selon les métiers, les risques sont différents. Un coiffeur par exemple est susceptible de provoquer moins de dommages qu’un maçon. À part les critères liés à l’entreprise, les tarifs de la RC Pro dépendront aussi du contrat choisi entre autres les garanties, le niveau de couverture avec les plafonds d’indemnisation, les franchises et les exclusions, les éventuels frais de courtage et la compagnie d’assurance choisie. Un prestataire de services par exemple paiera 206 euros par an tandis qu’une profession médicale devra débourser jusqu’à 520 euros par an.
5 – Les plafonds d’indemnisation
Un autre aspect qu’il convient d’analyser avant de souscrire est le plafond d’indemnisation. Il s’agit des montants pris en charge par l’assureur pour chaque garantie. Plus ils sont élevés, plus la couverture est de qualité. Des plafonds trop bas peuvent être à l’origine d’une indemnisation incomplète de la part de la compagnie.
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